mercredi 28 mars 2012

trail du val joly J- 4

Tout va pour le mieux côté entraînement en ce moment (hier 5000 m en 3'45 au km). Certes ,je me sens un peu  fatigué mais la forme est là.
Samedi dernier, sous un beau soleil, je suis allé reconnaître le parcours du trail du Val Joly de dimanche. Malheureusement, le circuit emprunte quelques parties privés non accessibles (près du barrage notamment), et j'ai dû aménagé un parcours de rechange.
Dès le début de la sortie, je retrouve des flèches au sol, relativement récentes. Pensant que le trail avait déjà était balisé, je me mets à suivre les traces. Bien vite , je me rends compte que le tracé n'est pas celui présenté sur le site (2 boucles) mais bon peut être ont ils changé le parcours ?!
Je croise des sortes de ravitaillements bizarres avec des bouteilles pleines d'eau mais pas de verres. La sortie se poursuit doucement, sans forcer pour ne pas tirer sur le genou et au bout de 29 kms j'arrive devant un panneau "dernier kilomètre".
Je suis satisfait de mon footing et je m'apprête à terminer tranquillement ces ultimes mètres quand j'entends un gros bruit derrière moi.
Je me retourne juste au moment ou un cavalier déboule au galop sur ma gauche pour gagner la course d'endurance équestre du jour. J'ai bien rigolé sur le coup ...

Bref, petite scène cocasse et en redevenant sérieux, il me tarde d'être à dimanche pour savoir ce que peuvent donner mes jambes (et surtout mon genou) sur une distance plus longue.
En fonction de l'état dans lequel je terminerai , je m'inscrirai (ou pas) au night trail de Frameries du samedi 7 avril  .
A bientôt !

dimanche 18 mars 2012

Les 23 kms des foulées de Saultain 2012

Ce weekend , place à la route avec un parcours de 23 kms autour de Saultain à quelques encablures de Valenciennes. Cette course représente la première manche du challenge Hainaut nature qui en comporte 3 : celle ci, le trail de la fraise ( en mai) et la course des terrils (en septembre).
L'objectif du jour est encore simple : faire des kms tout en travaillant la vitesse en vue des échéances futures ( trail du val Joly, marathon de la route du Louvre ...).

Le départ est donné à 9H30 sous un temps couvert mais sans pluie (elle nous épargnera d'ailleurs toute la matinée). La course ne part pas très vite et je me retrouve rapidement aux alentours de la dixième place. Le parcours suit des petites routes de village, des chemins pavés (assez désagréable) obligeant à courir sur la terre présente au bord du sentier. On traverse ainsi Estreux, Sebourg,Curgies ...
Dès le km 4 je suis au milieu d'un groupe de 3 coureurs que je distance assez rapidement pour essayer d'en accrocher un autre une centaine de mètres devant. Il me faudra quelques  kms pour y arriver et rentrer dans celui ci. Le temps de se reposer un peu et à l'occasion d'une petit côte je me sépare de mes compagnons pour tenter de revenir sur un élément isolé un peu plus loin.
Là aussi, il me faudra un peu de temps pour le faire d'autant qu'en descente le bougre va beaucoup plus vite que moi alors qu'en montée, il n'avance pas.
A la jonction avec mon compère, il m'annonce que le quatrième est juste devant. Le moral est au beau fixe , les jambes vont bien  et nous continuons notre périple ensemble.
Au km 12 , nous croisons le premier qui arrive en face de nous !?! en bref, on s'est planté de parcours. Nous faisons demi tour et  nous nous  retrouvons donc second et troisième à une vingtaine de seconde de la tête; Un regard au GPS et il nous manque un km au compteur. Fait chier ...depuis que je suis petit et que je fais des courses je me perds régulièrement .Un manque d'attention ? une erreur de signaleur ? Certainement un peu des deux.
Maintenant qu'on est là, autant continuer la course et comme la fin du parcours est plus vallonnée je lâche assez rapidement mon compagnon d'infortune qui commence à souffrir .Je garde en ligne de mire le premier jusqu'à l'arrivée, passe le semi marathon en 1H23 et boucle la course en 1H24min30 s pour 21.6 kms.
Je me dirige donc immédiatement vers la table de chronométrage et explique ma mésaventure au responsable. Très compréhensif, il  propose de ne pas me disqualifier et de me rajouter un temps correspondant au km manquant.
J'attends un peu les résultats et lorsque ceux ci sont affichés je me rends compte avec amertume qu'ils m'ont replacé septième en 1H32min 50s, soit 8 minutes de plus pour un km manquant. Je suis très déçu et en toute honnêteté , au regard des temps de mes prédécesseurs , j'aurais dû finir quatrième.Je me retrouve derrière des mecs que j'avais lâché à mi course.
Alors certes , je finis premier sénior et obtiens une médaille mais je m'en moque un peu et j'espère que ce résultat n'aura pas de grosse influence sur la suite du challenge.

 

Si on excepte cet aléa , je suis encore satisfait du résultat et j'ai fini la course relativement frais. De bon augure pour le trail du val joly dans quinze jours.

résultats : ici
 photos à venir ...

samedi 10 mars 2012

off de la clape

Premier test de l'année sur un parcours un peu plus long (32 kms) dans la clape.
Sous un beau soleil mais un fort vent, je commence ma sortie de Narbonne par quelques kms désagréables le long de la route direction le domaine de Moujan ou j'emprunte enfin les premiers sentiers de la journée. Le sol est caillouteux , forcement on est dans la clape ...
Cependant, je récupère très vite le bitume pour la première ascension du jour : la couleuvre. Côte assez raide d'1,5 kms qui m'amène sur le plateau du domaine de Pech Redon .


Je bifurque peu de temps après vers la seconde grimpette courte mais costaud (je vais l'appeler : la falaise) qui me dépose sur les hauteurs de la Clape devant un panorama grandiose : Gruissan, la mer ...


Je poursuis mon périple en montant la  côte de la vigie que je vais rapidement dépasser pour descendre au pied de la falaise l'accueillant .


Je récupère rapidement le bitume de la route bleue bien à l'abri du vent. Je la remonte sur quelques centaines de mètres pour gravir ensuite un chemin très caillouteux m'amenant à Notre dame des Auzils.


Toujours aussi beau mais pas le temps de traîner ! je redescends par le cimetière marin , retrouve la route bleue et c'est parti , je passe devant la scierie, le domaine de la pierre droite, les falaises d'escalade, et débouche au bord de la route de Gruissan au niveau de la carrière.


  

Quelques mètres plus loin, je quitte la route fréquentée au pied du domaine du Capitoul et direction le canal de la Robine. Je parcours cette portion vent pleine face, je n'avance pas d'un pouce ... La fin du parcours va être longue .


Arrivé sur les berges du cours d'eau, le lit du canal tourne un peu et je finirai les 8 derniers kms avec un vent tantôt de 3/4 face, tantôt pleine face . Une fois revenu à Narbonne , proche du théâtre ,je traverse le parc des sports et rentre à petit trot à la maison ou un repos bien mérité m'attend.


Une bien belle sortie, exigeante (surtout pour mon genou qui s'est fait sentir). Une moyenne de 12 km/h sans forcer.



Dernier jour de vacances, retour dans le Nord où les sentiers plus "mous" , moins cassants, sans d'aussi grosses côtes vont me permettre de reposer le genou.
En partant de cette idée, je préfère remplacer ma participation au trail de la montagne de Reims par les 23 kms des foulées printanières de Saultain ( 18/03). Plus roulant, plus simple ( côté logistique) et plus proche de ce que je vais retrouver au Val Joly.



Sinon, la moyenne kilométrique mensuelle augmente progressivement et j'ai pu réaliser 256 kms en février.

(photos sites : vttescapade,odyssea.eu,mariegenea.canalblog.com,baladedulundi.voilà.net,vppyr.free.fr, tourisme.legrandnarbonne.com)

dimanche 4 mars 2012

trail de fontfroide

En ce dimanche 4 mars au matin, me voilà parti vers le château de Jonquières pour prendre le départ de mon premier trail de la saison.
Dans la continuité des courses précédentes, je cherche avant tout à faire du court mais intense pour essayer de gagner en vitesse en vue d'un éventuel marathon mi mai. Le résultat de Dour (il y a 15 jours) m'ayant pleinement satisfait, j'ai poursuivi ma préparation sans rien changer et j'ai même pu aller reconnaître le parcours en début de semaine (24 kms pour 850 D+).

D'abord, bonne surprise avant le départ : pour une dizaine d'euros d'inscription, nous avons droit à un t shirt, une bouteille de vin , un ravito en course, un ravito final bien rempli et un panier repas convivial à savourer au soleil !
Mais ça , c'est pas le plus important ...Le plus important, c'est la course et comme j'ai pu m'en apercevoir lors de la reco , de longues montées sont à prévoir en monotraces et il est donc important de prendre un bon départ afin de se placer correctement pour éviter de rester coincé derrière des files de coureurs. Et c'est chose faites, lorsqu'au départ je m'élance à toute allure dans le premier groupe de participants. Nous attaquons immédiatement quelques kms de côtes plutôt larges (sans vent !), très vite les places se stabilisent et je me retrouve aux alentours de la vingtième position.Comme depuis quelques temps, je me rends compte rapidement que les montées ne sont pas mon fort et je perds du temps à chaque fois que le chemin s'élève pour le rattraper en descente . De ce fait, je vais faire longtemps le yoyo, tantôt devant , tantôt derrière certains coureurs mais toujours dans les 20.


Je m'aperçois aussi que le parcours est plus roulant que ce que je m'étais imaginé lors de la reco. Certes , il y a des pierres (et nombreux sont ceux qui vont se blesser) mais les descentes et les côtes s'enchaînent permettant de récupérer avant chaque nouvelle difficulté.
Nous arrivons assez vite à la combe d'enfer et les écarts étant déjà important, je vais l'escalader seul (c'est plus de la course là !)  à bonne allure. La pente qui suit nous amène à l'abbaye de Fontfroide et ces quelques kms vont me permettre de rattraper quelques coureurs et d'accroître mon avance sur d'autres.
La croix nous surplombe et il va falloir y monter ... difficilement. La descente précédente ayant laissé des traces dans mes jambes, c'est en marchant que je réalise le gros de l’ascension . c'est sympa ! comme lors du trail des citadelles à Montségur, les coureurs qui descendent et qui montent se croisent sur le même chemin.


Je me sens clairement moins bien . Je commence à être dans le dur. Je sais pourtant qu'une seule grosse difficulté nous attend : la montée du coupe feu. Un mur est la description la plus appropriée, un enfer quand on est dans le rouge et en me retournant je vois qu'un wagon de coureurs me talonne. Heureusement, je me fais doubler qu'une seule fois par un fada qui descend comme un forcené et qui enchaîne culbutes , roulades, le tout en mini short et qui arrive en s'en sortir sans une égratignures ...




Mais ce fada me rendra bien service et va me motiver à maintenir un rythme assez élevé le temps de me refaire une santé.
Place à la partie roulante , je largue mon cascadeur mais me retrouve vite dans le dur lorsque la route s'élève ,  même légèrement. Alors imaginez la côte du château d'eau, ou celle du poste de gaz : délicates. Mais ça passe et ça sent l'écurie d'autant que la dernière partie en bordure de vignes m'offre, à chaque regard vers l'arrière, un panorama dégagé .
La place est acquise, tant mieux, je vais pouvoir finir en courant avec mon fils pour la première fois. Incontestablement le meilleur moment de la journée !



 A priori, je termine 16/410 inscrits en 1H55 et des brouettes . Les bonnes sensation aperçues à Dour, comme à l'entraînement cette semaine sont validées et devront être confirmées sur du plus long (dès le 18 mars lors du trail de la montagne de Reims?). Pour ce faire, je vais commencer dés jeudi , à intégrer une sortie de plus de 30 kms par semaine.
Tant qu'on y est : le genou va bien.





un ravito bien mérité !