jeudi 28 août 2014

Périostite

verdict attendu et conforme aux prévisions : périostite confirmée. Les raisons pouvant expliquer la blessure sont les suivantes : un surentraînement, un entraînement sur surface trop dure, les descentes à vive allure comme facteur aggravant ...

problème principal : aucun prévisionnel de temps pour reprendre la course . Le temps de repos peut être relativement court (quelques semaines) ou très long (plusieurs mois) ... L'avenir nous éclairera !





article très clair sur le site suivant :

http://laurent.tresson.over-blog.com/article-se-debarasser-durablement-de-la-periostite-77836497.html

lundi 25 août 2014

Touché mais pas coulé ...

En attendant le verdict du kiné demain soir, j'ai mis mon entraînement course à pied entre parenthèses depuis le 14 aout . Malheureusement out pour le maratrail de l'artois et pour celui des coquelicots , je ne souhaitais cependant pas arrêter toutes activités physiques . J'ai donc basculé directement sur le vélo en maintenant 5 entraînements semaine ( route, vtt, home trainer ) avec en ligne de mire la rando vtt émeraude 100 kms du 7 septembre.

Comme j'ai pu l'écrire lors d'articles précédents, j'apprécie de plus en plus le VTT, tant pour la condition qu'il permet de maintenir que pour les possibilités qu'il offre en termes de distance ou de découverte de nouveaux sentiers.

Ainsi, en cette fin de vacances , j'ai pu multiplier les sorties sympas : le tour de l'étang de Leucate ( 60 kms), le plateau de la Franqui (33 kms), l'étang-mer-l'agly (40 kms), le tour du salagou (27 kms ) ...
le site du club de vtt de Saint Laurent de la Salanque m'a beaucoup aidé pour trouver de nouveaux parcours.

A moi maintenant d'élaborer des circuits dans l'avesnois !

vendredi 15 août 2014

La marinade

Suite à ma  préparation pour l'armorbihan axée essentiellement sur de l'endurance, j'ai souhaité consacrer mon été à décrasser la machine .
Plus d'un an sans fractionnés se fait rapidement ressentir et j'ai eu du mal à hausser ma vitesse de course. Pourtant , au bout d'un mois d'entraînement , les sensations reviennent doucement et je me sens en bonne forme.
Les séances se font au delà des 13km/h de moyenne, quelque soit la distance ou le profil. J'enchaîne mes entraînements hebdomadaires avec facilité … Bref, de bonnes vacances sportives me laissant envisager une suite de saison prometteuse !

Malheureusement, au milieu de ces bonnes nouvelles , une douleur au mollet est venue assombrir l'affaire. D'abord, tenue, celle ci s'est accentuée au grès des sorties jusqu'à m'empêcher de marcher correctement. Je table sur une périostite.

Sauf que , je me suis inscrit entre temps à la marinade : 10 kms plat à Saint Marie de la mer. J'ai payé, j'y vais d'autant que j'ai remarqué qu'au bout de quelques minutes de course , la douleur s'estompait quelque peu pour réapparaître après l'activité de façon exacerbée. Je crains que ce ne soit ma dernière sortie avant quelques semaines, je vais donc en profiter …

L'objectif du jour est de descendre en dessous des 38 minutes pour valider la forme observée lors de la panoramique la semaine dernière ( ici ). Après quelques foulées d'échauffement les dents serrées, le mollet me laisse à peu près tranquille. Je me dirige vers la ligne de départ mais me retrouve assez éloigné de celle ci. Pas étonnant, le peloton est énorme : 953 participants et l'espace disponible assez restreint. Je comprends vite qu'il va falloir jouer des coudes pour s'extraire de la masse et sacrifier de précieuses secondes .



Toujours les mêmes interrogations : pourquoi venir s'entasser à l'avant alors qu'on dépasse l'heure de course sur 10 bornes ? Autant se placer en recul pour éviter de gêner et laisser la place à ceux qui courent un peu plus vite … D'autant que j'ai anticipé , j'ai bouclé mon échauffement et me suis aligné dans le sas de départ 15 minutes avant l'heure fatidique … heureuse décision mais insuffisante .

Le départ est donné à l'heure, comme à chaque fois , je m'amuse à observer les maillots des uns et des autres ( palme d'or octroyée au club : les semelles de plomb , j'ai trouvé le nom excellent !). Vu l'allure à laquelle je cours, je ne suis pas arrivé. 15 sec et la ligne de départ n'est toujours pas franchie !

Finalement, les premières foulées s'annoncent  mais nous piétinons toujours englués dans un espace trop restreint pour la masse de participants. Il faudra attendre 500 m pour voir le peloton s'étirer et enfin laisser libre court à son allure réelle. Le temps perdu ne sera jamais récupéré … mais au moins cela aura permis de ne pas partir trop vite .



Le temps est bon . La chaleur n'est pas accablante, le ciel voilé cache le soleil , seule une petite tram s’avérera gênante sur certaines portions du parcours.

Ces 10 kms se déroulent en majorité sur bitume, mais aussi sur chemin de terre. Plusieurs rétrécissements sont à signaler (passage de pont, goulot d'étranglement ...) pouvant causer d’éventuels ralentissements dont je n'ai pas eu (hormis au début ) à subir les conséquences. Le profil est totalement plat sauf sur la fin ou 2 très légères grimpettes cassent un peu le rythme. Les ravitaillements sont placés aux kms 4 et 7.5 sous la forme de bouteilles d'eau. L'idée me paraît moyenne pour deux raisons : d'abord cela entraîne beaucoup de gâchis et de jet de bouteilles à moitié pleines enfin , les bouteilles jetées traînent au sol et on peut facilement y laisser une cheville.
Le choix des gobelets me semblerait plus adapté pour coller à la consommation réelle des coureurs.

De mon côté, après un premier km lent (4'00), j'essaye de grappiller du temps. Je double le circadien diabétique avec qui je discute quelques secondes et enchaîne quelques beaux kms qui me permettent de doubler de nombreux concurrents (3'34/3'40/3'38).
Me voilà 65ème et je rattrape groupes sur groupes. L'avantage d'une épreuve avec autant de personnes est bien là : dans l'émulation que cela peut apporter. Nous ne somme jamais seuls, il y a toujours un concurrent proche à rattraper et à doubler . Le temps ainsi, passe vite . Je continue à  gagner des places encore et encore pour finalement tutoyer le top 20 (3'50/3'45/3'46/3'45).

Un petit groupe de coureurs se présente , l'occasion de pénétrer dans ces 20 premiers. J'accélère l'allure, passe le Km 9 en 3'40 dépasse le paquet de concurrent et lâche les dernières forces dans un ultime effort ( km 10 : 3'35) . Un regard à la montre :  temps final : 37 '15 et 16ème sur 953 !



Évidemment , le temps me satisfait , un peu de déception tout de même en pensant au premier km très lent ... Je me dirige tranquillement vers le ravitaillement final afin de me sustenter et me désaltérer. Ce court moment de refroidissement aura raison de mon mollet et c'est en boitant très bas que je vais retrouver mon véhicule. La forme est bonne , dommage que je ne puisse pas en profiter d'avantage …

Côté organisation :
-        rien à dire sur le parcours : c'est un 10 kms, ni beau, ni moche, c'est plat et ça va vite. Ce que l'on attend d'un 10 kms.
-        Les ravitaillements sont en nombre suffisants dont celui d'arrivée bien fourni en liquide comme en solide. Petite interrogation sur les bouteilles évoquée plus haut.
-        L'inscription est de 10 euros (possible par internet moyennant un surplus d'un euro). Pour ce prix, vous aurez droit à une bouteille de vin rosé aux couleurs de la course.
-        Le nombre d'engagés est conséquent avec tous les avantages et inconvénients que cela peut apporter : départ difficile mais émulation omniprésente .
-        Observation surprenante : la puce qui permet un chronométrage efficace fut différente de celles que j'ai pu côtoyer habituellement : une  bande de plastique souple avec laquelle il faut faire un rond autour des lacets. Sauf que pour mes asics trail attack le montage fut impossible (tissu au centre des lacets empêchant de faire passer quoi que ce soit) et j'ai dû désaxé la puce pour pouvoir l'accrocher. Malheureusement, cette improvisation a causé des frottements à chaque foulée avec mon autre jambe . Pas gênant, juste chiant.


Les vacances s'achèveront bientôt et avec elles leur lot de courses estivales. Officiellement, je suis inscrit au maratrail de l'artois le 24 août . Mais je ne pense pas pouvoir m'y aligner. Nous verrons d'ici là … pour l'instant, je vais basculer sur un entraînement vélo et voir si le mollet le supporte …


Résultats … ici !
Photos à venir





samedi 9 août 2014

La panoramique de Millas

Les fractionnés … incroyable comme un seul mot peut faire hérisser l'ensemble des poils de mon corps !
Du coup, je trouve toujours une bonne raison pour les esquiver : il fait trop chaud, trop froid, j'ai la fatigue de la dernière sortie longue encore dans les jambes … L'avantage de revenir sur mes terres pour les vacances, c'est qu'à cette longue litanie d'excuses, je peux en rajouter d'autres : la tram est trop forte, il souffle un marin à décorner les bœufs …
Pourtant , force est de constater, qu'ils sont un élément incontournable de la performance sportive.

Alors j'essaie d'être assidu, quitte , comme c'est le cas aujourd'hui, à placer une petite course intermédiaire qui va me permettre de juger de mon état de forme actuel.

En ce jeudi soir, je me dirige donc vers Millas pour participer à la panoramique qui ouvre la féria de la ville.

 

Je ne pars pas dans l'inconnu. En 2012 , j'avais déjà participé à l'épreuve et j'ai le souvenir d'une épreuve pas si simple dont le but est d'escalader Força Real et de redescendre le plus vite possible. ( à lire ici !)



Je n'aime guère refaire une épreuve à laquelle j'ai déjà participé. La principale raison en est simple : la comparaison des résultats d'une année sur l'autre place le coureur face à ses carences … ou à ses progrès. J'ai souvent l'impression de réussir mes courses et je m'imagine incapable de battre les temps établis.

Aujourd'hui, je vais passer au révélateur avec l'avantage de connaître le profil du parcours : Nous commencerons par 2 kms de plat puis il faudra monter pendant 7.5 kms , atteindre le sommet de Força Real (km 9.5) et rebasculer sur Millas grâce à 5kms de descentes et 2 kms de plat afin de boucler ces 16.8 kms.

 

Avant de m'engager, j'ai analysé mes temps de 2012 et tout au long de la course je les ai gardé en mémoire afin de me situer. Je me suis aussi souvenu des erreurs passées en me plaçant mieux sur la ligne de départ et en laissant la poche à eau dans le voiture rassuré par la présence de ravitaillement chaque deux kms.

Le départ est donné.

 

 Comme prévu, j'adopte un rythme soutenu sans me mettre dans le rouge afin d'entamer la longue ascension dans les meilleures conditions. La partie plane s'achève sur des temps corrects (3'54 et 3'50 ) et me place au milieu de petits groupes de coureurs que je vais distancer progressivement. Car la différence cette année est ici. Je l'avais ressenti lors de mes différentes sorties d'entraînement et les sensations se confirment : je monte « facilement », les jambes répondent et je continue à grappiller des places et des secondes (entre 10 et 30 s par km durant toute la côte par rapport à l'édition 2012) . Je pointe ainsi à la 17 ème place en haut de Força Real en 44'30 contre 48'00 en 2012).



Cette montée alterne portions goudronnées et chemins de pierre et de terre, parfois pentue, la pente se radoucit sur le bitume avant d'offrir un gros pourcentage assassin sur les derniers 500 m accentué par la très grande vitesse des concurrents que nous croisons et qui amorcent la descente vers Millas.(dernier km de montée en 5'46)



Ensuite, la donne est simple : on lâche les chevaux et on envoie du lourd jusqu'en bas en se méfiant toutefois de l'endroit ou on pose les pieds. D'abord bitumée et propice à une grande vitesse, on s'engouffre ensuite sur des chemins parsemés de pierres (gare aux chevilles) et qui présentent des virages en épingle dont il faudra anticiper la trajectoire pour éviter de perdre trop de vitesse. Contrairement en 2012 , je ne coupe pas (involontairement) le circuit et je rattrape 2 autres coureurs en alignant 5kms en 3'28/3'27/3'26/3'46/3'46.



La descente touche à son terme. Les cuisses sont anesthésiées par les chocs à grande vitesse . Le dernier km plat paraît long. J'ai un concurrent quelques mètres devant moi mais je me sens bien incapable d'accélérer pour aller le chercher … J'en resterai donc là aujourd'hui. Je franchis la ligne en 15 ème position sur 419 participants et  1'11'46 soit pratiquement 5 minutes de moins qu'en 2012 (pas mal sur 17 bornes!)



La forme est donc ascendante. Reste à la vérifier sur des distances plus longues …
Prochain objectif : certainement la marinade le 14 août .



Côté organisation :

Même remarque qu'en 2012 :
-        beaucoup de ravitos (chaque 2 kms) bien fournis en boisson et nourriture.
-        Le circuit est bien balisé, pas d'erreurs possible
-        tarif d'inscription en augmentation (+ 2 euros : 10 euros) mais tout à fait correct si l'on prend en considération la bouteille de vin offerte, la bouteille d'huile d'olive, le sandwich et le verre de vin ainsi que l'ensemble des ravitos dont le dernier frais et complet.
-        L'ambiance sympa générée par la féria et le mélange de locaux et de vacanciers . J'ai d'ailleurs pu croiser le circadien diabétique ufo dans l'âme que j'avais déjà croisé lors des 6 heures de la Gorgue en mars ou bien le local tatoué sur toute la jambe avec du fil de fer barbelé …
-        bref, une organisation rodée qui dispose d'un parcours efficace et agréable !

A refaire … si j'ose me mesurer à ce nouveau chrono !



Résultats ici !
Photos à venir


vendredi 8 août 2014

Off 4 : la clape

Belle sortie enchaînant Moujan, la couleuvre, la vigie et notre dame des auzils. 32 kms à plus de 13 kms/h.Les sensations s'améliorent grandement ! A valider en course lors de la panoramique de Millas . CR à suivre !


















mercredi 6 août 2014

Off 3 : le plateau de la Franqui

petit à petit les sorties s'allongent ! 33.5 kms à plus de 12 km/h avec une grosse tram ...










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