dimanche 23 novembre 2014

Reconnaissance trail du caillou





La création du Trail du caillou Saint Waast (TDC) poursuit son processus normal : après avoir élaboré un tracé, faut bien le tester sur quelques cibles volontaires en ce dimanche 23 novembre.


 

Nous étions donc 43 encadrés par le "staff" de la TDC pour profiter de ces quelques heures dehors , sous un magnifique soleil insolite pour la saison.

 

Honnêtement, au regard du tracé, je ne m'attendais pas à ce type de parcours.J'imaginais  plutôt un circuit  longeant les champs un peu trop souvent, avec quelques passages pavés ... bref du trail version hainaut/avesnois ! sympa mais pas transcendant .



Ici, il faudra s'attendre à autre chose. Le 1 février 2015, la mission des traileurs engagés sur le 18 ou 31 kms va être complexe. Pour plusieurs raisons :



 D'abord, la météo posera certainement les premières difficultés .Avec de la boue, déjà présente aujourd'hui alors que le temps est actuellement plutôt sec . Au cœur de l’hiver, faudra pas être chochotte. Et je ne parle même pas de l'option neige, commandée par l'organisation ou de la traversée revigorante de rivière.

 

En bref, vous ressortirez trempe, sale et avec un brin de scoumoune avec quelques orteils en moins ... ben ouais, c'est en février, il va faire 0 ou - 5 °C (au mieux !). C'est le Nooooooord !

 

Seconde crainte à avoir : le parcours. En course, le bitume, même lassant, permet  de faire défiler rapidement les kms. Ici ça tombe bien, il n'y en a pratiquement pas. Tout le tracé est dans la terre, les ronces, les orties, les ronces, les orties (je sais, je l'ai déjà dit mais il y en a beaucoup ...), une voie ferrée désaffectée ...

 

La forêt et ses pièges sont omniprésents. Alors oui, c'est magnifique ! mais les feuilles d'automne cachent les racines, les pierres toutes plus glissantes les unes que les autres. Quelques charmants ponts en bois parsèment le circuit mais ils sont traîtres : un de mes compagnons d'aventure finira dans le fossé !



Côté profil, rien d'insurmontable : quelques ascensions pas bien méchantes mais au combien usantes à la longue. Celle du caillou qui bique risque de rester dans la mémoire de certain. Position quatre pattes obligatoire à la recherche de branches ou de racines pour tenter de se hisser au sommet du promontoire !

 

Troisième crainte à prévoir : les organisateurs. Vu ou on est parfois passé, leur vice ne fait aucun doute. Va falloir s'attendre à des surprises et à quelques sueurs froides ! mais bon ... on va peut être pas tout dévoiler aujourd'hui !

 

Ultime crainte : la bière. ouais, cette raison fait affreusement peur. On va vous obliger à passer le long d'une brasserie qui fournit la bière des jonquilles, avec toutes les bouteilles entreposées et exposées à votre vue et attention ...vous ne pourrez même pas les toucher ! Horrible sentiment d'impuissance .

 

Après avoir énuméré toutes ces raisons, vous ne pourrez plus dire que l'on ne vous a pas prévenu !
Mais si vous recherchez des sentiers magnifiques, de la boue et du plaisir, n'hésitez pas :







Un grand merci à l'équipe du TDC pour cette reco et les ravitos associés.

Toutes les photos ... ICI !

Le parcours :





dimanche 16 novembre 2014

Le chemin des sabotiers

La reprise de la course se fait en douceur : 3 séances par semaine, tranquille et pour m'obliger à courir doucement, je me fais accompagner par mon fils et son vélo !
Les séances se passent pour l'instant bien, d'abord 10 kms (3 séances) puis 12.5 kms (3 séances), j'augmente progressivement la charge avec pour premier objectif de ne pas rechuter et comme second d'éventuellement participer à la reconnaissance du trail du caillou saint waast le 23 novembre.



Aujourd'hui, pour changer du traditionnel chemin de hallage, j'ai opté pour la découverte du chemin des sabotiers aux abords de la forêt de Mormal. Ce parcours me fait envie depuis que je l'ai, en partie, emprunté lors de la randonnée vtt de Neuf Mesnil.

Nous voilà donc au pied de l'église de Mecquignies prêt à affronter les 13.5 kms de ce sentier.



Tout commence par une alternance bitume chemin qui rend la foulée roulante, si on excepte la boue et le balisage aléatoire.

 

En effet de nombreuses randonnées se croisent et au final, on ne sait pas trop ou on se trouve ...
La carte est donc conseillée pour une première découverte.



Cette première partie ne restera pas dans les mémoires et ne justifiera pas le déplacement.

Au bout de quelques kms nous pénétrons enfin dans la forêt de Mormal. Le paysage automnal accentue la beauté des lieux. Les feuilles mortes se ramassent à la pelle ...et recouvrent sournoisement des litres de boue

 

la rencontre avec une biche nous enchantera. Vu ses bonds, elle doit pas souffrir de périostite !



Nous serpentons entre les arbres à l'affût du chemin que les feuilles s’évertuent à cacher.

 

Ce passage, malheureusement trop court, restera comme le meilleur du circuit.

 

Nous émergeons de la partie boisée pour retrouver le classique de l'avesnois : le champ de maïs taillé, boueux avec les abords infestés d'orties.

 

Tout ce qui était encore propre , ne l'est désormais plus ...

 


Les principales difficultés sont derrière nous .

La fin du circuit ressemblera à celle du début : tantôt du bitume, tantôt des chemins mais toujours de la boue !



Nous en terminons donc ici avec ce nouveau parcours que je ne referai honnêtement plus sous cette forme. Il doit y avoir quelque chose à tracer dans la forêt de Mormal afin de prendre un maximum de plaisir et éliminer les parties inutiles.
Mais tout ça , ce sera pour une autre fois !