lundi 20 avril 2015

Cyclo des moulins à eau

Voilà un weekend comme je les aime ! Un magnifique soleil, du temps et mon anniversaire ...
Pour celui ci, j'ai eu la chance de recevoir deux tenues de vélo que j'ai pu baptiser lors de la première cyclo de ma vie.



Au programme, 90 kms de vélo route afin de  parcourir un paquet de petites routes au cœur même de l'avesnois. Un agréable moment frais et solitaire aux aurores.



Les jambes ont bien répondu même si il me tardait d'arriver ... d'autant que la veille, je m'étais coltiné 38 kms de course à pied au Val Joly !
 
Étape suivante : le marathon d'Anvers (26/04/15)

dimanche 12 avril 2015

Off de Maroilles

Charly nous a concocté aujourd'hui une reconnaissance des 20 kms de Maroilles qui ont lieu chaque année le 1 mai.



Nous voici donc, nombreux , dans la capitale du fromage qui pue ... pour apprécier ce parcours au milieu du bocage de l'avesnois avec une fin assez difficile ou la course se jouera certainement.

Merci à Charly pour cette orga !

samedi 11 avril 2015

Aquathlon de Lille M

Je l'avais annoncé lors de ma séance de vœux annuelle et j'ai pu le réaliser ce week end : je suis devenu un aquathlète ! Un homme mi torpille mi bip bip , le genre de gars au physique divin à participer à toutes les pubs pour parfum.

Dans l'optique d'éviter absolument de charger la machine, je me suis remis à nager . J'y prends du plaisir et mes séances n'ont aucun objectif autre que d'accumuler de l'endurance. Je me mets à l'eau et j'enquille 3 kms sans m'arrêter , ni accélérer. Du coup,  je suis devenu un vrai diésel avec des temps de passage millimétrés qui ne diffèrent jamais quelque soit la distance ...
Il n'empêche , je suis un des cadors de la piscine d'Hautmont. Donc, je suis un cador tout court. C'est connu, l'avesnois est riche en nageur de haut niveau ...

Me voilà donc à la piscine Max Dormoy à Lille sur les terres du trail extrême lillois pour mon premier aquathlon depuis une vingtaine d'année (!). A l'époque, j'avais participé deux fois au biathlon ( ancien nom de l'aquathlon) du rotary de Perpignan. J'avais gagné et fini second. J'étais un bon nageur et mes "performances" actuelles me confirment ce statut. Je double à des vitesses vertigineuses des vieilles qui nagent à l'indienne, je laisse sur place des brasseurs ( brassistes ?) avec une belle bedaine, je fracasse l'octogénaire coqueluche de la piscine. Je les nique tous et je suis le plus fort !

Sauf que là, je suis tombé sur du lourd. Le panthéon grec n'a rien a envié aux mecs alignés au bord du bassin pour écouter le briefing. Je me suis longtemps demandé comment faisait ces gars pour être taillés de la sorte. Des abdominaux en veux tu en voilà, des pectoraux supra développés, des mâchoires carrées, pas un poil ... rien ! (description pour les filles identiques). Et puis il y avait moi. Si on garde l'image du panthéon grec , on pourrait me comparer à Dyonisos, dieu des fêtes et du vin ... le bon vivant qui va à macdo de temps à autre .

J'ai senti un léger frisson parcourir mon dos. Pas de vieilles, pas de gros, pas de manchots ... pas sûr finalement que je sois le nouveau Manaudou.
Malheureusement, j'étais inscrit.
J'avais récupéré mon dossard (le 1 pour ajouter de la pression ...), ma bouteille de bière que tous ces gars bodybuildés devaient refiler à leur femme et mon tapis de sol aux couleurs du club de triathlon de Lille.
Je m'étais fait inscrire au feutre noir indélébile mon numéro sur mon pauvre mollet de coq et mon pauvre bras de crevette.
J'avais installé comme il faut mon matériel nécessaire à une bonne transition entre les deux épreuves .
Tout était en place !

Avant le départ, je fais une paire d'allers retours peinards dans le bassin olympique pour m'échauffer et je tâche de m'insérer comme je le peux entre deux tanks, une main sur le mur, attendant la délivrance . Dans ma ligne d'eau , nous sommes 8 et je possède le bonnet bleu foncé qui va permettre aux juges de m'identifier et de comptabiliser le nombre de longueurs que je vais réaliser.

La course est lancée. Souffrance. Coups de pieds, de poings, noyade, étouffement, agonie, planche sur le dos façon poisson mort, réanimation au bord du bassin et je trouve enfin  ma place. La torpille Hautmontoise se retrouve sixième ...
Vous ai je parlé du temps ou j'étais bon en natation ? Ben il est loin .
Mon orgueil est touché. je vois des fusées dans ma propre ligne d'eau et celles voisines me dépasser à des vitesses affolantes. ça doit être leur tri fonction qui doit disposer d'un moteur. Cela m'étonnait aussi d'avoir des corps comme les leurs et de les cacher sous une combinaison intégrale. Le jour ou je ressemblerai à ça (faut d'abord que j'arrête les pizzas) je me baladerai toujours torse poil (sans poil) même pour aller au boulot !

Bref, bon grès , mal grès je double encore deux concurrents pour me retrouver 4 ème (de ma ligne) et je me retrouve avec 150 m de retard sur le meilleur (de ma ligne). Les juges au 1900 m placent une planche dans l'eau pour m'annoncer qu'il reste 100 m à réaliser. Chose faite et je sors de ces deux kms en 31:51. Déçu par mon temps mais en bonne forme générale pour attaquer les 10 bornes de course à pieds.

Je marche (obligatoire) vers mon emplacement en même temps que la troisième féminine . J'essaie de faire vite pour perdre le moins de temps possible tout en conservant un certain confort (chaussettes, short, t shirt, baskets ) et repars en marchant descendre un escalier et m'élancer sur la partie running. Entre la sortie de l'eau et le bas de l'escalier, 1min 20s s'est écoulée.

Je largue la troisième féminine et attaque ces 10 bornes ( 2 tours de 5 kms en aller retour, aller vent de face, retour vent dans le dos ) avec les jambes cotonneuses. Dure transition entre les deux disciplines !
Ne pas croire que le temps qu'on va réaliser correspond à l'addition de son meilleur temps natation et course à pied. Le passage d'une discipline à l'autre s'avère délicat.


Heureusement, il y a du monde devant et je suis maintenant dans mon élément. j'accélère et tente de maintenir une allure correcte. Le parcours en aller retour permet de connaître son classement et les écarts avec ses prédécesseurs. Je grapille du temps, double une dizaine d'élément dont les deux premières féminines, rentre dans les 10 premiers.

Malheureusement, 10 kms , c'est un peu court et assez violent (encore 190 kms et je suis sûr que je finissais sur le podium.). Je me contenterai donc de ma neuvième place du jour (01:11:22) avec un temps course à pied correct par rapport aux sensations (38 minutes) qui me fait dire que les 10 kms ne devaient pas réellement s'y trouver.

Peu importe, j'ai passé de très bons moments et je suis content de m'être déplacé. Je regrette seulement qu'il n'y ai pas d'épreuves plus longues dans le coin (type aquathlon XL).

Côté organisation : 
tout est bien rôdé, retrait des dossards, fléchage, présence de bénévoles aux endroits stratégiques ... rien à dire.
Le lieu (piscine Max Dormoy) est sympa, le parcours course à pied est le début du trail extrême lillois.
Bref, une belle journée, une belle épreuve et j'y reviendrai certainement !


Le lendemain , je suis allé faire un off sur le parcours des 20 kms de Maroilles à bonne allure , sans aucune fatigue. Que cela dure !

Prochain défi : rando cyclo 90 kms à Hautmont dimanche prochain .

résultats... ICI 
photos à venir

lundi 6 avril 2015

Trail du Val Joly

Une semaine après les 80 kms de l'écotrail, je ne voulais absolument pas forcer. Je m'attendais donc à faire une course au coeur du peloton, tranquille mais chiante.
Heureusement, j'ai eu la chance de tomber sur plusieurs kikoureurs : Yves dit "Kali blaireau" et Pierre dit "Thija_59".

Alors que Yves , membre des dunes d'espoir , s'acharnait à faire avancer sa joëlette avec l'aide de ses compagnons au t shirt jaune,



Pierre et moi discutions pendant 3h13 pour faire passer le temps plus vite. Le bougre venait de terminer le night trail de Frameries la veille au soir (30 kms 1000 D+) et finissait son weekend choc par ces 31 kms du trail du Val Joly.



Nous avons passé d'agréables moments, j'ai pu tester les recettes du site diet-sport préparées par mon acolyte ( délicieuses !), croiser d'autres têtes connues et surtout, profiter de ce crachin nordiste, de ces marécages boueux ...

 

Nous sommes sortis du parcours bien sales avec un ticket direct pour la douche ...



Je ne m'étends pas plus mais je tiens à souligner la qualité de la seconde partie du circuit que j'ai beaucoup apprécié. Content que les remarques passées soient prises en compte.
Bravo aussi pour avoir fait 2 départs séparés pour les deux distances.

Point négatif : le bracelet vert au ravito qui fait perdre pas mal de temps (pour le mettre) aux premiers de l'épreuve et coupe l'effort. Autre solution  à envisager ?



Merci à mon compère du jour et bonne bouillonnante à lui !
Merci à running59 pour les photos.


Résultats ... ICI !

dimanche 5 avril 2015

L'enfer vert (VTT)

Un nom très attrayant derrière lequel se cache la plus grosse rando VTT de l'avesnois. Près de 4200 cyclistes se répartissent sur les 4 distances proposées : 12/28/40/53 kms.


En ce dimanche de Pâques frais mais ensoleillé , j'ai opté pour la plus longue des distances afin de boucler cette semaine qui fut sportivement légère.

D'abord, j'aurais plutôt nommé cette épreuve "l'enfer marron". Certes moins sexy mais plus révélateur des caractéristiques du parcours. Nous avons pu profiter du fruit de 15 jours de pluie : de la boue, des flaques, des glissades ...



 L'ambiance fut excellente, les ravitos énormes, brassant des centaines de vttistes aux sons des musiciens. Je ne m'y suis guère attardé mais la traversée de ceux ci demandaient obligatoirement de poser pied à terre.



Le parcours en lui même est finalement très simple. Pas de vraies ascensions, beaucoup de chemins roulants (entre les champs, en bord de canal ...) et la fameuse boue  (surtout en forêt de Mormal ) sans laquelle les difficultés auraient été nulles.



Au final, j'ai passé un agréable moment. J'ai beaucoup doublé, continué à apprendre les us et coutumes du vtt (annoncer les dépassements, prendre les bonnes trajectoires ...) mais je suis quelque peu resté sur ma faim face à la facilité du tracé. Si ça  c'est l'enfer , il n'y a pas grand chose à y craindre ...



Un coup de chapeau à l'organisation pour la logistique nécessaire afin d'encadrer autant de monde, pour le balisage parfait, pour les ravitos et pour le lieu de départ et d'arrivée parfaitement clair.



je repars de Maroilles avec un mug aux couleurs de la rando et évidemment LE fromage de la ville qui va empuantir mon frigo quelques jours , le temps que j'arrive à le refiler à quelqu'un ...



Prochaine étape , l'aquathlon de Lille, une nouveauté pour moi !