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lundi 8 avril 2024

marathon de Paris





Le 23 ème officiel : le marathon de Paris 

Mon préféré, largement. Par l'ambiance, l'organisation , le parcours , une réelle réussite.

C'est la troisième fois que je me déplace dans la capitale pour faire cette épreuve et à chaque fois c'était pour accompagner quelqu'un . Après Yohan un copain , après Cédric , mon frère , c'est au tour de ma femme Claire de tenter l'aventure .

 

Objectif :  battre son record . Celui ci descend progressivement depuis le marathon de Séville (4h28) en passant par celui de Bruges (3h49). Aujourd’hui, l'espoir est permis d'améliorer cette marque et de titiller la barre des 3h40. 

Après une préparation sérieuse ou les massages au baume du tigre furent aussi nombreux que les bouteilles de St Yorre enfilées Nous voici près à affronter ces 42 kms époustouflants.

Le parcours nous fait passer par les endroits symboliques de Paris rendant la perception de notre avancée rapide.

Les kms s'enchaînent et nous n'arrivons pas à maintenir l'allure qui devait être la notre (5'15/km). 

Nous allons encore plus vite en ne sachant pas si nous allons directement vers une explosion ou vers une réussite totale .

 

Quelques kms de flottement s'installent ou l'option à choisir doit se dessiner aux risques de végéter dans une allure bâtarde qui ne nous mènera nulle part.

Je n'ai rien à dire dans ce choix. Celui ci doit être fait par l’intéressé et l'accélération progressive de ma moitié éclaire l'option qu'elle a choisi. 

Elle va vraiment plus vite  , parfois un peu au dessus , parfois un peu en dessous des 5/km.

Sa posture reste impeccable, sa foulée aérienne . j'essaie de deviner , au gré de notre avancée , une fissure dans la forme de Claire mais les kms défilent et l'allure reste égale .

Jusqu'au bout. 

 

Ligne franchie en 3h37. Record explosé.

Madame est ravie et donc moi aussi .

Une belle récompense qui , j'en suis persuadé , aurait même pu être meilleure sans ces kms de latence en début de course.

Elle a, je pense,  les 3h30 dans les jambes. Faudra donc le tenter !

Sur un parcours plus roulant et avec des meneurs d'allure, ça pourrait le faire. 

Et c'est bien le seul reproche que je ferais à Paris : les meneurs d'allure . On en a vu aucun alors qu'il devait y en avoir .

Place au repos pour elle et à la suite de l'entrainement pour moi . Les aventures s’enchainent toujours dans la famille !
 

lundi 16 octobre 2023

marathon de Bruges

 

 le 22ème officiel  !

Cela fait maintenant quelques années que l'organisation de ma saison sportive reste identique :

un premier semestre axé sur le triathlon 

un second sur la cap 

 

Après un énième objectif foiré notamment sur la partie course à pied du triathlon, j'avais besoin de me rassurer en me prouvant que j'étais encore capable de courir à un certain rythme .  

Je me suis donc fixé comme but de descendre à nouveau sous les 3h sur marathon.

 

Reprise des fractionnés et deux courses préparatoires gagnées plus tard , me voilà serein sur la ligne de départ de ce marathon de Bruges qui m'avait bien réussi en 2021.

 

Course idéale , régulière . Au sein du peloton des 3 h , me voilà à l'abri d'un vent qui souffle pas mal.

Les meneurs d'allure (un assurant le premier semi, puis remplacé par un autre pour le second) ne furent pas du tout dans le rythme. Trop rapide , le second meneur n'ayant même pas tenu jusqu'au bout de l'épreuve , nous laissant seuls 4 bornes avant l'arrivée.

 

J'avais les jambes donc j'ai pu tenir et réaliser mon deuxième meilleur sur marathon en 2h56min53s 

Et j'en suis ravi.

 

Autre satisfaction : le nouveau RP de ma femme qui a battu son temps précédent de 37 minutes ! (3h49)




dimanche 24 septembre 2023

The Village marathon



Et un marathon de plus cette année ! Le 21 ème officiel.

Mais celui ci est très particulier à plusieurs égards :

D'abord, par son tracé . Composé de bitume et de sous bois , il offre une alternance constante de côtes et descentes . Mention spéciale d'ailleurs pour le mur final !

 

Ensuite par son concept . Ou comment faire avec les moyens du bord. 

Pas de dossard mais un foulard réutilisable . J'ai d'ailleurs hérité d'un magnifique panorama marin .

 

Une ligne d'arrivée à la Belge : 2 tasseaux, une corde et quelques vieux foulards ...

des ravitos avec des verres réutilisables

 

Routes ouvertes balisage aérien exemplaire (pas de flèches au sol), bénévoles efficaces.

 

Deux boucles différentes au programme. Une première commune avec les concurrents du semi et une seconde réservée aux marathoniens ou aux relais.

 

Pour éviter l'erreur d'Anor, me voilà parti prudemment dans une volonté de gestion de l'effort.

Le choix fut concluant. Une remontée incessante, inéluctable pour atteindre le semi en première position en même temps que le premier relais et quelques secondes après le vainqueur du semi.

 

La seconde boucle m'offrant la possibilité de faire un cavalier seul en tête bien aidé par les ouvreurs vélo qui m'ont délesté de la charge de surveiller le tracé du parcours.

 

Un seconde victoire en 1 mois . Ravi !

 

Un grand merci à l'organisation .

mercredi 23 août 2023

marathon de la Basse Meuse

 


Un nouveau marathon à mon palmarès , le vingtième officiel.

 

Je n'ai évidemment pas comptabilisé les ultras , les 100 kms, 50 kms, marathon d'ironman ...

Seuls les marathons traditionnels sont pris en compte .

 

Pas cher, pas loin et sous forme de boucles j'ai bien aimé l'épreuve .

J'ai suivi le meneur d'allure des 3h30 jusqu'au 38ème avant d'accélérer un peu pour finir en 3h25. un bel enchaînement après les 120 bornes de vélo la veille.



lundi 3 avril 2023

marathon de Paris



Voilà le 19 ème marathon officiel et mon second à Paris.

J'accompagne mon frère qui souhaite descendre sous les 3h30.

Nos routes se sépareront vers le 15 ème km suite à un arrêt aux toilettes . Un second aura encore lieu au 29ème (je sais pourtant que je ne dois pas déjeuner avant de courir ...)

Je  pense avoir perdu mon frère définitivement mais c'était sans compter sur une baisse de sa forme qui va me permettre de le récupérer vers le 37 ème km pour finir ensemble.

Temps final : 3h35. Il bat quand même son record.

 


lundi 13 mars 2023

Marathon de Seville

 

Voilà quelques années que ma femme s'est mise à courir et lorsque elle a émis l'hypothèse de participer à un marathon , il n'a pas fallu longtemps avant de me convaincre de l'accompagner.

Pour l'occasion , comme lors d'un premier rendez vous, nous avons mis les moyens avec le choix d'un cadre somptueux : Séville .

 

Juste avant le Covid, nous étions partis là bas une semaine pour visiter et nous étions arrivés le jour même du marathon sans savoir qu'il avait lieu. Imaginez ma déception !

Nous nous étions promis d'y revenir afin d'y participer le jour ou cela pourrait coïncider avec le calendrier des vacances scolaires . 

2023 à exaucer nos voeux.

 

Préparation parfaite pour nous deux jusqu'à ce problématique mois de janvier ou je déclare une élongation qui me tiendra éloigné des baskets 5 semaines. Je reprendrai pile pour le marathon en espérant que cela tienne. 

Du côté de ma moitié , idem mais 3 semaines avant l'épreuve à cause d'un genou douloureux .

Comme vous pouvez le constater , l'optimisme n'était pas au rendez vous.

 

Le jour J , la seule bonne surprise fut notre réussite commune. On ne parle pas de temps, ni de place (on préfère l'oublier !) mais au moins sommes nous allés au bout de l'épreuve sans bobos (si on excepte quelques crampes ...)

Une très belle expérience que Madame est déjà à prête à renouveler en fin d'année 2023 ! 

De mon côté , c'était la 18ème expérience "officielle" sur la distance


le tracé : ici !

lundi 28 mars 2022

marathon de Parfondeval

 

La tradition se poursuit. Une année = au moins un marathon . Le 18ème officiel.

Ma volonté première était de m'aligner à Genk mais les inscriptions étaient complètes.

D'où ma venue , pour la deuxième fois , à Parfondeval.

Cette fois ci, mon fils m'a lâché et n'a pas voulu m'accompagner à vélo.

Un coucou aux membres de Madres et le marathon débute .

Rien de neuf (et c'est très bien comme ça). Un parcours bien vallonné, difficile dans sa seconde partie.

Je terminerai en moins de 3h30. 

Pas de problèmes particuliers, la préparation pour l'eaglexman se poursuit !



dimanche 7 novembre 2021

marathon de Bruges (Bel)


Octobre 2021. Remise en route post période covid.

D'abord pour respecter la tradition d'un marathon annuel, puis pour essayer d'effacer le piteux temps réalisé sur le marathon de l'altriman.

Reprise des fractionnés. Je me rends bien compte qu'à vouloir faire de l'endurance à outrance, je perds énormément au niveau intensité. 

Durant l'été, mes temps sont quelconque. J'ai du mal à passer sous les 4'00/km.

Mais progressivement, je sens qu'un truc se décoince, que la foulée s'allonge et que je prends à nouveau plaisir à forcer. Les sensations se confirment au niveau chrono. Les temps baissent.

Je laisse parfois quelques coulées de vomi sur le bord du chemin mais je sens que cela vaut le coup .

L'interrogation suivante à laquelle je vais devoir répondre est celle de la caisse. Ou faire la bascule entre intensité et endurance ? A partir de quand vais je  être capable de concilier une allure de course sympa tout en conservant assez de jus pour tenir dans le temps ?

 

Difficile à établir d'autant que je ne peux plus enquiller autant de séances de cap hebdomadaires qu'avant. 

Du coup, j'ai opté pour un programme simple : 

- une séance en début de semaine aux sensations ou en récup,

- une seconde séance en milieu de semaine avec des fractionnés (courts ou longs)

- une troisième séance durant le weekend basée sur du long (une trentaine de kms)

Le reste du temps, je continue mon entraînement classique triathlon (vélo, home trainer, VTT, natation).

 

D'abord inscrit sur le marathon de Boutenac qui fut finalement annulé , j'ai du me rabattre sur celui de Bruges. Grand bien me fasse.

La ville est magnifique et sera certainement suivie d'une visite familiale dans les semaines à venir .

 

 Le parcours, lui, est original car pas totalement urbain. Un mélange de canaux brugeois , de moulins, de pavés, de chemin de halage, de littoral et de sable.

La période covid aura son influence puisque les ravitos solides ne seront composés que de bananes au 10/20/30/40 ème kms. Le reste du temps de l'eau sera dispo chaque 2.5 kms.

 

 Je pars dans l'idée de faire 3h, moins si possible. Je me cale tranquillement dans les foulées des pacers appréciant les kms qui défilent rapidement. L'attention éveillée pour ne pas chuter au milieu d'un peloton compact.

 

Tout se passe pratiquement comme prévu. Une seule frayeur viendra ponctuer ce périple lorsque je loupe le ravito solide du 20 ème mais sans conséquences.

 

Je tente même une échappée dans les 10 derniers kms qui me placera en chasse-patate à portée de foulées du peloton.

Je réussis finalement mon pari en franchissant la ligne en 2h58min44s. Bien assez pour faire mon bonheur !

Étant loin des échéances de 2022 et au regard de ma forme du moment, je pense en profiter pour faire quelques courses et me faire plaisir d'ici la fin de l'année.

Mais pour l'instant, rdv le weekend prochain pour une épreuve d'orientation en binôme : le raid du Salagou.

mercredi 3 avril 2019

Marathon la Fortifiée


 
Après 4 mois de préparation idylliques, les premiers couacs sont intervenus début mars. Une douleur à la cuisse m'a obligé à stopper l'entraînement course à pied une dizaine de jours. Durant ce temps, j'ai pris la plus grosse chute  VTT de ma vie : entorse à la main droite , côtes cassées et plaies multiples.
En serrant les dents, j'ai tout de même pu reprendre la course à pied comme le vélo. La douleur reste intense le temps que l'amplitude respiratoire soit trouvée et je dois faire attention lors des descentes à ne pas trop m'engager .

Voilà l'état dans lequel je suis avant d'aller à Parfondeval tester ce marathon que je ne connais pas. D'ailleurs, si je m'y déplace, dans mon état actuel , c'est pour une bonne raison : les accompagnateurs vélo sont autorisés.

Et ce déplacement sera l'occasion de battre le record de distance à vélo pour mon fils de 9 ans.



Le départ sera réalisé sur la place principale ou un faible peloton s'élancera sur les routes désertes de ce coin de l’Aisne.

 

Ne vous attendez pas pour autant à un marathon traditionnel. Certes, le tracé est entièrement bitumé mais il présente de nombreuses difficultés. Des côtes et des descentes, nombreuses et raides. Un mur , au trentième et une fin de parcours délicate .

Pour couronner le tout, des ravitos , plus ou moins espacés de 5 kms sont jusqu'au semi marathon trop peu riches . les choix sont restreints (raisin sec, abricot sec et pain d'épice). Curieux et décevant d'autant que le site de la course ne précisait pas ce détail.

Outre ce fait, il est à souligner l'autorisation offerte aux voitures de remonter la course dans le même sens que l'épreuve . Encore une mauvaise surprise même si il faut bien reconnaître que cela n'a pas été une circulation dense .

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, je n'étais pas là pour moi mais pour le petit. Et cela a causé quelques difficultés. D'abord, devoir gérer sa course et l'état physique de Gabriel. Veiller à son hydratation, sa nutrition , ses trajectoires pour ne pas gêner les autres concurrents, ainsi que des conseils sur les changements de braquet pour affronter les différentes pentes du parcours.
Cette double casquette m'a empêché de rentrer dans ma bulle et je n'ai franchement pas apprécié l'épreuve d'autant que les jambes du jour n'étaient pas de première fraicheur.

 

Pas grave, Gabriel a ainsi pu battre son record de kms et se la péter pendant une semaine auprès de ses copains. Maintenant, il souhaiterait m'accompagner sur un 100 bornes ...
On verra donc ceci dans quelques temps.

Une semaine avant l'épreuve j'avais échangé avec l'organisation sur facebook afin d’éclaircir certains points. Celle ci m'a gentiment répondu et suite à cet échange je leur ai demandé si il était possible d'offrir à Gabriel une médaille à la fin de l'épreuve. Quitte à la payer. J'attends toujours la réponse et je lui ai donc offert évidemment la mienne.
Dommage.

Côté organisation :
- tracé sympa, vallonné mais absolument pas propice à faire un temps !
- ravitos étranges : moins nombreux que sur un marathon classique  et surtout moins bien pourvus. A revoir.
- possibilité d'avoir un accompagnateur vélo  et ça c'est cool
- peu de coureurs
- bénévoles agréables
- circulation autorisée sur le parcours (dans un sens seulement) mais cela oblige à se ranger sur le bord de la route à certains moments
- un tshirt et une belle médaille de finisher
- des photos gratuites ou payantes dont une offerte à l'arrivée

Côté perso :
- les ennuis continuent, 4 jours après l'épreuve , c'est le mollet qui a lâché et je ne pourrai reprendre la cap que début mai ... je passe donc complètement au vélo. Et je dois faire une croix sur le trail du cap de creu ainsi que sur les autres objectifs running .
- prochain défi : le MTB Barcelona en VTT





dimanche 10 mars 2019

marathon de Spa Francorchamps et dodefondo 4


Au grès des aventure j'ai déjà pu courir sur de nombreux terrains. Sur bitume ou hors piste , j'ai escaladé la tour Eiffel comme certains massifs montagneux, j'ai longé des rivières, des canaux, des mers ou des océans . J'ai traversé des territoires, tourné en rond pendant des heures entières , sillonné des mégalopoles européennes mais jamais , au grand jamais , je n'avais réalisé une épreuve sur un 
circuit de F1.

 

Et franchement , c'était génial !

 

Loin de l'idée monotone qu'on l'on peut se faire d'un tel tracé , les 7 kms de Spa Francorchamps offrent un profil varié ne laissant que peu de répit et surtout pas l'ombre d'une portion plane.
Le départ, comme pour nos consœurs à 4 roues, se réalise face à la tribune officielle , vide pour l'occasion. Nous sommes donc loin de la ferveur populaire d'un week-end de grand prix …
Et c'est peut être là le principal point négatif de l'épreuve : une ambiance de veillée funèbre seulement réhaussée par les hauts parleurs diffusant la macarena (entre autre) sur l'ensemble du circuit. Fiesta !

Trois lignes départ sont tracées au sol à 100 m d'intervalle : la première pour le 7 (un tour) et le 14 kms (deux tours), la seconde pour le semi (trois tours) et la dernière pour le marathon (six tours). Les appels pour venir se placer sont faits en flamand. Très pratique pour quelqu'un comme moi qui n'a croisé dans sa vie, comme seuls flamands , que les roses , perchés sur leurs échasses au milieu de l'étang de Gruissan !


Nous récapitulons donc : les Français sont paumés, les Wallons aussi et c'est par chance que je me repère grâce à une trace repérée au sol.

A ma grande surprise , nous ne sommes pas nombreux, une vingtaine tout au plus. Nous serons finalement une quarantaine dont la moitié a du se tromper de ligne de départ.

Évidemment, au vu de la minceur du peloton, mon paradigme de départ change complètement . Fini, le marathon en roue libre, il y a un podium a gratté .

Tous les départs sont réalisés en même temps, c'est le bordel complet , sauf pour les marathoniens peu nombreux qui commencent avec aisance et une certaine liberté gestuelle avant de s'écraser sur la fin du peloton du 7 et du 14 kms coincée dans un goulot d'étranglement . Armés de patience , nous franchissons finalement cette zone pour profiter pleinement des réjouissances du parcours.


D'abord, l'épingle de la source (dans laquelle se situe le premier ravito ) prémisse à une belle descente qui nous mènera droit au pied du raidillon de l'eau rouge.
Si il est un endroit emblématique et légendaire de Spa Francorchamps, c'est bien celui ci . Selon certains pilotes de Formule 1, l’enchaînement de virages, appelé ‘Eau Rouge’, marque la différence entre les hommes et les jeunes garçons.

 

Une côte, pentue,  que l'on prolonge avec une longue ligne droite en faux plat montant (Kemmel ). Je pense déjà à la galère que représentera l'ultime ascension lors du sixième et dernier tour. Cette zone permettra de faire des différences et assurera un tri parmi les candidats à la victoire.
Pour l'instant, après quelques minutes de course, je pars en tête accompagné par deux jeunes qui m'ont l'air en forme. Taillés à la hollandaise, grands et fins, je reste dans leurs foulées pour m'assurer un abri dans les portions ou le vent souffle défavorablement.

 

Au bout de Kemmel (2,5 kms, second ravito) , nous pénétrons dans les combes ou le profil change complètement. Quelques virages et nous déboulons sur une belle descente qui invite à délier sa foulée (virage « Bruxelles », « Double gauche », « Fagnes », « Campus » et « courbe Paul frère »). Je tâche de maîtriser la mienne, conscient qu'un trop grand laisser aller pourrait n’exploser les cuisses précocement. 

 

Les deux jeunes s'échappent mais je les rattrape bien vite au profit d'une portion plus difficile (Blanchimont et chicane)

Cette seconde partie du parcours sera moins marquée. Pas de grosses côtes ni de vertigineuses descentes mais toujours une succession de virages offrant des faux plats piégeux qui vont peser sur les jambes avec l'accumulation des kms.

Je m'arrête à chaque ravitaillement ou je bois et mange régulièrement. Mes meilleures performances ont toujours été réalisées dans des circuits fermés ou le passage régulier devant un point de ravitaillement ritualise mon hydratation et ma nutrition. Alors je m'y attelle même si je perds à chaque fois quelques mètres sur mes compagnons de route .


Les tours s'enchaînent et le peloton s'éclaircit. Les coureurs du 7, du 14 et du semi disparaissent progressivement , laissant le bitume aux seuls marathoniens .
Au début du troisième tour, Twain, un des deux jeunes , explose littéralement transformant notre trinôme en binôme.
A la fin du troisième tour, c'est Carl qui lâche du lest me laissant seul sans qu'il n'y ait eu une véritable accélération.

Entre deux eaux, j'hésite sur la conduite à adopter. Dois je tenter de creuser le trou ou attendre mon compagnon ? Vigilance ou prise de risques ?
C'est finalement dans mon échauffement que j'irai chercher la réponse car en guise de préambule, j'avais déjà réalisé 10 kms (un tour complet de circuit et quelques accélérations).


Face à la crainte de m'effondrer, je vais maintenir une allure régulière. Pas d'accélération mais pas de décélération non plus. L'écart se creuse lentement mais progressivement et je commence à croire en ma victoire.

Au quatrième tour, lorsque j’atteins les combes suite à la longue ascension de l'eau rouge et de Kemmel, Carl me rattrape. Un second souffle ? Son chant du cygne ? La réponse ne tardera pas à tomber puisqu'il lâchera définitivement prise dans les ultimes portions venteuses du circuit.

La suite de l'histoire se déroulera sans heurts. Une progression fluide, régulière ou je double continuellement du monde. J'adore les circuits fermés. Cela incite à accélérer constamment son allure pour aller chercher les concurrents.


La dernière ascension du raidillon ne s’avérera pas si délicate que ça et je franchis la ligne encore frais à la première place en 3h06. 

tour 1 : 31'13
tour 2 : 31'27
tour 3 : 30'36
tour 4 : 30'50
tour 5 : 30'22
tour 6 : 30'57

L'organisation m'annonce que je suis finalement second. J'en suis surpris et c'est dans l'organisation du départ que je pense avoir trouvé l'explication de ce couac.
Pas grave, d'autant que le premier fini en 2h51. Loin devant et loin de mes capacités du jour. Pas de regrets donc.

Une rose et une petite coupe en guise de récompenses et c'est l'heure de rentrer à la maison. Tout va bien !

Côté organisation :
  • grand professionnalisme dans la gestion du parking.
  • Par contre, pour le départ , gros couacs. Avec la proximité des francophones, une annonce dans les deux langues est à envisager pour éviter les écueils du jour.
  • Il y a 2 ravitaillements sur le circuit, pas trois comme annoncé sur le site internet. Le troisième est à l'extérieur du circuit pour offrir de quoi se sustenter aux finishers.
  • Peu de spectateurs et donc pas d'ambiance.
  • Circuit génial, vraiment. Pas monotone du tout.
  • Peu de bénévoles apparents mais efficaces et sympathiques.
  • Chaque distance était notée sur le dossard des coureurs ce qui permettait de savoir qui fait quoi.
  • La médaille de finisher reste identique quelque soit la distance . Un petit effort est à réaliser de ce côté là.

Côté perso :
D'abord, ce marathon est mon 14 ème officiel sur route . Après Barcelone, La Rochelle, Les Yvelines, Le Mont Saint Michel, Rotterdam, Paris, Anvers, Bruxelles, La route du Louvres (5 fois).
La forme est excellente. Il me manque de la vitesse mais je ne la travaille pas en ce moment du fait de son inutilité dans les échéances à venir.
Comme après le trail de Gruissan, le constat reste identique : j'ai la caisse et il va falloir l'entretenir jusqu'au mois de mai . Je reste confiant !



Prochaine étape : les 6 heures de Loos le 24 mars